Et après ? Maintenance et améliorations de l’accessibilité du catalogue

L’accessibilité est une démarche continue de maintenance et d’amélioration comme nous l’explique, Rachel Nicolazo, qui revient sur son travail au quotidien d’administratrice du catalogue de la Bpi depuis 2020 ainsi que sur l’importance du maintien de l’accessibilité du catalogue.

logo accessibilité numérique

Concrètement, en quoi consiste ton travail sur l’accessibilité du catalogue ?

Le catalogue étant déjà accessible à mon arrivée, ma mission actuelle est de le maintenir accessible, conformément aux recommandations nationales. La sortie d’une nouvelle version du Référentiel Général d’Amélioration de l’Accessibilité (RGAA 4) a nécessité un nouvel audit et quelques corrections avant de pouvoir déclarer une conformité totale de notre site. En effet, notre auditeur nous a d’abord signalé 5 non-conformités dont par exemple un message d’erreur non pertinent ou des intitulés tronqués lorsque l’on zoome trop ou que l’on consulte le catalogue sur un smartphone. Après les corrections faites par notre prestataire chargé de l’interface et par nos développeurs en interne, j’ai fait les vérifications et les tests nécessaires pour mettre à jour le site du catalogue. J’ai ainsi pu modifier la déclaration d’accessibilité publiée sur le site du catalogue avec l’accord de l’auditeur.

Quelles compétences t’ont été nécessaires pour cette mission ? As-tu eu besoin d’une formation particulière ?

Après un tuilage fait par ma collègue Béatrice, j’ai pu bénéficier d’une formation avec la société Atalan organisée par la Bpi pour plusieurs de ses agents. En effet, le projet d’établissement avait pour objectif notamment d’améliorer l’accessibilité de tous ses contenus et services numériques et de leurs supports.

En ce qui concerne les compétences nécessaires, je dirais tout d’abord avoir de l’appétence pour la technique même si ce n’est pas le cœur de ma mission, mais aussi avoir une certaine rigueur. Il y a également beaucoup de gestion de projet ; il faut donc être capable de gérer des relations transversales et avoir une vue d’ensemble. Du fait de la spécificité de notre catalogue, il s’agit avant tout d’une question de coordination entre le travail des développeurs internes, la prestation commandée à l’intégrateur web et le contrôle de l’accessibilité par un auditeur indépendant.

Selon toi, quel est le rôle ou l’apport du bibliothécaire dans cette démarche ?

Je dirais donner du sens à l’accessibilité numérique par rapport à la fonction du site web sur lequel on travaille, l’inscrire dans les objectifs définis pour le catalogue, c’est-à-dire rendre facilement trouvable les ressources de la Bpi. Le bibliothécaire est le fonctionnel qui connaît les grandes caractéristiques des données du catalogue et ses écueils.

Quelles pourraient être éventuellement les prochaines étapes en termes d’accessibilité du catalogue ?

Une fois la mise en place faite, c’est un cycle récurrent. Un site web est vivant ; il est amené à suivre un ensemble d’évolutions et à intégrer de nouvelles fonctionnalités. Par ailleurs, la loi nous demande de mettre à jour notre déclaration d’accessibilité dont la validité ne dépasse pas 3 ans. À la suite de la publication d’une nouvelle version du RGAA, nous avons 18 mois pour nous mettre en conformité. Enfin, je pense qu’il est important de questionner régulièrement la qualité de notre site web pour enlever le superflu et ce qui constitue une barrière pour certaines personnes.

Publié le 12/10/2022 - CC BY-SA 4.0

0 0 votes
Article Rating
S’abonner
Notifier de
guest
0 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments