L’université cachée, 1991
Annie Benveniste, Joël Roman

L’université cachée.
Dix ans de débats au Centre Pompidou : parole circulante dans l’espace public, ou parole autorisée dans des lieux circonscrits ? Une histoire avec ses excès et ses remises en ordre, et des enjeux aussi.
photographie : © Centre Pompidou/ H. VERONESE

Qu’il s’agisse de philosophie, de sciences sociales, de littérature ou d’architecture, la polyphonie des débats traduit, au-delà d’une volonté de diffusion propre à chaque institution culturelle, la place singulière occupée par le Centre Pompidou dans le champ culturel. À l’intersection du « grand public » et des « créateurs », du loisir et du savoir, les débats ont progressivement renoncé à l’utopie d’une parole jaillissante et anonyme pour dessiner un espace de « légitimité » spécifique.

Sous le « déluge des paroles » ni totalement médiatique ni classiquement universitaire, les débats du Centre organisent à leur manière des cycles de « formation » qui, sans souci de diplômes, esquissent des voies de transmission « sauvages ». Université cachée à la mesure du retrait de l’université traditionnelle, le Centre Georges Pompidou serait ainsi une institution mutante capable de répondre à de nouveaux besoins et d’anticiper les reclassements disciplinaires à venir.
 
 


Liens 

  • Pour accéder à la synthèse de cette étude réalisée par Philippe Hoch sur le site du BBF (Bulletin des Bibliothèques de France), cliquez ici
  • Pour accéder librement à l’ouvrage : cliquez ici

Publié le 21/10/2014

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