Carnet d’adresses
Comme la Bpi, différents acteurs institutionnels ou privés se consacrent à la valorisation du cinéma documentaire, à travers leurs actions de formation, de diffusion, de collecte de l’information et de veille.
Scam
La Scam (Société civile des auteurs multimédia) a été créée en 1981. Elle regroupe des auteurs et autrices de documentaires, de films institutionnels, des vidéastes, des traducteurs et traductrices, des dessinateurs et dessinatrices, des journalistes, des écrivains et écrivaines, des photographes.
Elle négocie, perçoit et répartit les droits de diffusion des œuvres de ses membres par la radio, la télévision, la presse, les plateformes Web.
Elle veille à la protection du statut de ses membres en défendant leurs intérêts économiques, sociaux, matériels et moraux. La Scam participe activement à la valorisation du répertoire des œuvres qui lui sont confiées par des actions culturelles.
Chaque année, elle organise à Paris le festival Les Étoiles du documentaire. Depuis 2015, elle décerne annuellement l’Œil d’or, prix du documentaire, qui récompense un film présenté au festival de Cannes.
INA
L’Institut national de l’audiovisuel est chargé depuis 1974 « de la conservation des archives, des recherches de création audiovisuelle et de la formation professionnelle ».
Depuis 1992, l’INA est dépositaire du dépôt légal de la télévision et de la radio, ce qui a entraîné l’ouverture de l’Inathèque au sein de la BnF en 1998. Depuis 2006, l’INA est, avec la BnF, dépositaire du dépôt légal de l’Internet. Au début des années 2000, l’INA a démarré un plan de sauvetage et de numérisation massif de ses archives. Avec 5 millions d’heures de radio et de télévision conservées et plus d’1 million de documents photographiques, ses fonds d’archives sont parmi les plus importants au monde.
Lors du premier jour de mise en ligne du site, 6 millions et demi de visiteurs se sont connectés. Les documents les plus visionnés sont Les Shadoks et ce qui se rapporte à Mai 68. La personnalité la plus demandée est le Général de Gaulle. Le plus vieux document datede 1891 ; il s’agit de la voix de Gustave Eiffel.
L’Agence du court métrage
L’Agence du court métrage est née en 1983 de la volonté de nombreux professionnels du cinéma (réalisateurs, producteurs, exploitants, festivals) de promouvoir et de développer la diffusion du court métrage, sur tous les écrans et vers tous les publics. Elle développe ses missions autour de plusieurs axes : distribuer, conserver, transmettre le cinéma et accompagner la filière professionnelle.
L’association a intégré au fil des ans des milliers de films documentaires à son catalogue et ses équipes mettent en avant des programmes thématiques en partenariat avec Images en bibliothèques pendant le Mois du film documentaire. Enfin, les films sont mis en lumière à travers des actions d’éducation à l’image et la revue Bref, désormais accessible en mook annuel ainsi que sur la plateforme Bref Cinéma.
Ateliers Varan
Depuis 1980 les Ateliers Varan, fondés sous l’impulsion de Jean Rouch et Jacques d’Arthuys, forment des cinéastes à la réalisation de films documentaires, à Paris et dans le monde.
La pédagogie Varan (collective et centrée sur la pratique) s’articule autour de stages où tous les stades de la fabrication d’un film sont abordés. Une quarantaine de professionnels du cinéma transmettent leur expérience et leur savoir-faire. L’école, dont l’éthique interroge sans cesse l’acte de filmer, défend un cinéma documentaire fait à partir d’outils accessibles et modestes, et qui privilégie le rapport filmeur/filmé, le terrain et ses risques. Plus récemment, les Ateliers Varan ont développé dans leurs locaux parisiens une programmation régulière de projections accompagnées, ouvertes à tout public, et mis en ligne une cinémathèque où l’on peut découvrir gratuitement un florilège des films d’ateliers réalisés dans les 40 dernières années.
Bibliothèque nationale de France
Membre fondateur de la Cinémathèque du documentaire, la BnF a constitué, depuis les années 1970, une importante collection de films dont le documentaire constitue le coeur. Elle mène une politique de conservation des fonds déposés par les réalisateurs et les producteurs.
Les postes des salles de l’Audiovisuel du site Tolbiac donnent accès aux grands titres du cinéma documentaire, issus des éditions et rééditions commerciales mais aussi de productions diffusées hors commerce et de manière plus restreinte. La salle de l’Audiovisuel du rez-de-jardin est ouverte aux chercheurs et aux usagers justifiant d’une recherche précise, mais aussi aux professionnels de la production, de l’édition et de la diffusion audiovisuelles. La salle du haut-de-jardin met à disposition d’un plus large public une anthologie historique du cinéma documentaire.
La BnF a également une activité de programmation sur place et hors les murs, avec en particulier le cycle du Cinéma de midi, qui présente chaque mois, à l’heure du déjeuner, deux courts documentaires en écho à un événement ou à un thème.
film-documentaire.fr
film-documentaire.fr est le site portail de référence du documentaire francophone. Le site propose une plate-forme d’information au service des professionnels et du public, notamment avec la mise en ligne d’une base de données de 35 000 films documentaires offrant des possibilités de recherche multi-critères, le suivi de l’actualité du domaine, un annuaire des sociétés de production, institutions, associations, festivals).
Images en bibliothèques
Partenaire de la Bpi, l’association Images en bibliothèques anime la commission nationale de sélection de films documentaires, propose des formations à l’audiovisuel en bibliothèque et coordonne le Mois du film documentaire en novembre.