Veille proactive et démarche d’amélioration continue : des prérequis méthodologiques de l’accessibilité numérique

Quel est le point fort que vous avez retenu de la journée d’échanges de Réseau Carel ?

Comme les autres collègues présents, j’ai été marquée par la démonstration du lecteur d’écran sur le catalogue des bibliothèques de la ville de Paris par Hélène Kudzia de la bibliothèque Marguerite Duras (Pôle Lire autrement). Cet exemple concret m’a permis de me rendre davantage compte du fait que plus un site web est compliqué, plus il est difficile à lire par l’outil de vocalisation et ainsi à appréhender par l’usager.

Que développez-vous en lien avec ce point fort dans vos activités à la Bpi ?

Le service données et accès a été sensibilisé depuis longtemps aux enjeux de l’accessibilité numérique. En 2015, le catalogue a fait l’objet d’une refonte et cette question a été intégrée dès la conception du nouveau site. Elle continue à être au cœur de nos réflexions sur les évolutions de notre catalogue. Nous veillons donc à ce que l’interface et l’ergonomie restent les plus simples et claires possibles et respectent les standards de l’accessibilité.

Quelles difficultés rencontrez-vous dans le cadre de ces activités en lien avec cette thématique ?

Les difficultés se sont surtout posées en amont lors de la mise en place du nouveau catalogue. Nous sommes maintenant accompagnés par un prestataire expert en accessibilité qui nous fait un retour régulier sur notre outil. Mais il faut veiller à se tenir au courant des avancées. C’est pour cela qu’il est important de suivre régulièrement l’actualité ainsi que des formations sur l’accessibilité. Cette veille proactive est particulièrement importante à mon poste de chargée de l’interface utilisateurs du catalogue.

Quels seraient les projets ou les pistes d’évolution en lien avec cette thématique ?

Nous sommes dans une démarche continue d’amélioration, c’est-à-dire que nous corrigeons régulièrement les anomalies et faisons évoluer certains aspects de l’outil dans le sens d’une meilleure accessibilité numérique en nous appuyant notamment sur les recommandations du Worldwide Web Consortium (W3C) et du Référentiel Général d’Amélioration de l’Accessibilité (RGAA) ou encore les outils fournis par la Direction Interministérielle du Numérique (DINUM). Cela peut, par exemple, aller du simple ajout d’une info-bulle pour prévenir l’usager que l’on sort du site internet à des correctifs de scripts pour rendre les parties du site accessibles aux outils d’assistance technique (lecteur d’écran, assistants vocaux). Comme nos prédécesseurs, nous intégrons l’accessibilité dans nos réflexions sur l’évolution du catalogue.