Le 68e congrès de l’ABF s’intéressait aux collections des bibliothèques. Plusieurs conférences et tables rondes, nous invitaient à explorer différentes problématiques en lien avec la gestion des collections et commentaient les apports de la loi Robert en ce domaine. Il y a eu notamment :
- une conférence de Dominique Lahary sur la loi Robert : « Que dit la loi Robert sur la politique documentaire ? Focus sur la neutralité, le pluralisme, la censure… et les politiques publiques »,
- une table ronde sur les enjeux de la politique documentaire : « La poldoc : comment ça fonctionne et comment ça s’organise ? »,
- et une autre sur la question du désherbage : « Désherber, conserver, pilonner : that is the question… ».
Ces trois sessions, dont vous pouvez consulter les captations audio sur le site de l’ABF, ont inspiré les réflexions des trois articles qui composent ce dossier.
Il en ressort que la loi Robert constitue un outil efficace pour les établissements, qui peuvent s’appuyer sur ses articles pour construire et légitimer leurs actions. Cette loi a le mérite de coucher sur papier les prérogatives des bibliothèques, facilitant de ce fait le dialogue avec l’administration et les élu·es mais aussi avec les publics.
Adèle Martin est cheffe du service Savoirs pratiques de la Bibliothèque publique d’information (Bpi).
Publié le 09/09/2023
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