Thématiques : Autoformation

Atelier de doublage décalé

Public cible : Adolescents et jeunes adultes - Tout public

Objectif de l'action :

Dans le cadre de la Semaine de la langue française et de la Francophonie, la Bibliothèque publique d’information (Bpi) propose un atelier de doublage ludique amenant les participant·es à mobiliser les dix mots de la francophonie choisis pour illustrer cette édition.

Description de l'action :

Le·la bibliothécaire sélectionne un film libre de droit et, dans ce film, une séquence contenant au moins un dialogue. Les participant·es pourront, par groupes, imaginer le doublage et/ou la voix off de leur choix… à condition d’y glisser les dix mots de la francophonie 2024 (adrénaline ; aller aux oranges ; champion ; collectif ; échappée ; faux-départ ; hors-jeu ; prouesse ; mental ; s’encorder).

Déroulé prévisionnel (1h30) :

Temps d’installation du matériel en amont.

Mise en place de l’atelier (20 minutes).

  • Accueil, présentation de la Semaine et du dispositif « Dis-moi dix mots », explication des mots ;
  • Visionnage de l’extrait une première fois ;
  • Consignes de l’atelier : imaginer le doublage/voix off/bruitages de votre choix sur l’extrait proposé (donner quelques pistes). Y mettre au moins quatre mots de la francophonie. Ne pas chercher la perfection ! Une prise de son sera ensuite réalisée au micro ;
  • Lancer l’atelier par groupes de 2 ou 3 selon le nombre de participant·es.

Réalisation des doublages (40 minutes).

  • Imaginer le texte et s’entraîner au doublage ;
  • Chaque groupe s’enregistre (2 prises maximum). Les autres groupes sortent pendant ce temps ;
  • Assemblage rapide des bandes-son et des vidéos grâce à un éditeur de vidéo.

Restitution (30 minutes).

  • Visionnage collectif des vidéos doublées ;
  • Optionnel : envoi des vidéos aux participant·es par mail et demande de retours sur l’atelier.

Remarque : donner la référence du film permet aux participant·es de le retrouver sur YouTube pour découvrir les dialogues d’origine une fois l’atelier fini.

Périodicité de l'action :

Ponctuelle, dans le cadre de la Semaine de la langue française et de la Francophonie.

Moyens humains et techniques :

  • Deux bibliothécaires pour co-animer l’atelier.
  • Un court extrait de film libre de droit de bonne qualité.
  • Une salle, idéalement deux (espace de travail / espace d’enregistrement) ; un ordinateur relié à un vidéoprojecteur pour passer l’extrait ; un second PC équipé d’un logiciel son gratuit (ici Audacity) et relié au micro ; un micro (ici un Yeti X) ; un casque ; un éditeur de vidéo.

Remarque : l’enregistrement sur micro vise la qualité du son mais aussi à « jouer le jeu ». Il est possible d’utiliser des smartphones, puis d’envoyer les enregistrements par mail pour les monter sur la vidéo via l’éditeur de vidéo du PC. Un seul ordinateur suffit alors. Dans l’idéal, les groupes devraient avoir chacun un ordinateur ou du moins pouvoir consulter l’extrait sur leurs portables (si le film est accessible sur YouTube par exemple).

Résultat et perspective :

Si la jauge était de 15 personnes, nous avons eu 6 participant·es jeunes avec une appétence préexistante pour le doublage. Les participant·es ont pointé du doigt la difficulté de l’enregistrement en une prise et la longueur de l’extrait. Bien plus perfectionnistes que ce qui était attendu, les participant·es ont perdu du temps à chronométrer les prises de parole, mais ont en revanche joué le jeu avec bienveillance et très bien respecté la contrainte des dix mots de la francophonie. Un travail remarquable malgré le challenge de l’exercice !

Dans les faits, l’extrait choisi (2min47) s’est révélé trop long. Les participant·es ont eu besoin de temps supplémentaire, le fait d’être en groupe rallongeant le temps de création. L’ajout d’un thème ou d’une autre contrainte aurait pu les guider davantage. L’enregistrement a aussi duré plus longtemps que prévu et ses modalités auraient dû être davantage explicitées dès le départ : prise « one-shot » sans pause ni montage pour gagner en simplicité et en temps.

Ainsi, l’atelier montre un certain potentiel malgré les maladresses inhérentes à une première tentative. Il serait à refaire en clarifiant le niveau des participant·es et le résultat attendu : soit un atelier de doublage volontairement amateur, encourageant l’improvisation et jouant sur le côté décalé et challenge de l’exercice ; soit un atelier avec un extrait très court permettant de faire un travail vraiment propre, minutieux, avec le temps de s’entraîner et la possibilité de réaliser plusieurs prises.

Responsable(s) :
  • Louise Suszek
    Chargée de collections d’autoformation et de médiations, référente valorisation
    louise.suszek@bpi.fr

Budget :

Pas de budget spécifique.

Publié le 26/04/2024 - CC BY-SA 4.0