Sociabilités du livre et communautés de lecteurs, 1996
par Martine Burgos, Esteban Buch et Christophe Evans

Qu’on la voit comme condition de l’éveil de la conscience de soi ou comme captation de l’imaginaire, la lecture est souvent considérée comme une pratique solitaire et silencieuse. 
photographie : Dumonteile, 2018 janvier, nuit de la lecture, © Ministère de la Culture et de la Communication

Cette image est reconsidérée car l’acte de lire est un ensemble complexe de pratiques : il est aussi ce qui le conditionne, le prépare et le prolonge, c’est-à-dire des discours, des institutions, des conversations.

Ainsi, les livres circulent : entre membres d’une même famille, entre amis et collègues, voisins et relations… Qu’ils soient prêtés, empruntés ou offerts, avant d’être lus et après, les livres sont l’occasion d’échanges, de gestes et de conversations. Autour du livre et de la lecture se développent des sociabilités portées par des imaginaires du partage.

Les études qui composent cet ouvrage sont des analyses de dispositifs et de lieux où le livre rencontre ou stimule des représentations et des pratiques d’appropriation matérielle et discursive : circuit prêtemain, cercles de lecture, restaurants et bars-librairies ou librairies en langues étrangères.


Liens 

  • Pour lire l’étude en ligne, cliquez ici
  • Pour accéder à la recension de cette étude par Jean-Marie Privat pour le BBF (Bulletin des Bibliothèques de France), cliquez ici

Publié le 13/08/2014

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