Liseuses électroniques à la Bpi
Christophe Evans, 2010

Liseuses électroniques à la Bpi. Synthèse des observations

De novembre 2009 à mars 2010, dix liseuses électroniques Sony PRS 505, chargées avec une cinquantaine de textes de littérature française contemporaine, ont été proposées aux usagers de la Bpi en consultation sur place. 

Cette expérimentation s’est accompagnée d’une série d’entretiens individuels avec des usagers-testeurs, pour la plupart séduits par le principe du test, mais pas toujours convaincus par la machine et les contenus proposés.

CC-BY goXunuReviews
CC-BY goXunuReviews

Du point de vue de l’institution, cependant, l’expérience aura été l’occasion de vérifier qu’il existe bien un public en demande pour ce genre de test en bibliothèque et que le cadre public et non commercial de ces institutions – en particulier celui de la Bpi, bibliothèque nationale ouverte à tous publics – se révèle particulièrement approprié à cet effet. A l’heure ou la question de la médiation documentaire et informatique ainsi que celle du service individualisé et personnalisé se posent à nouveau pour les bibliothèques françaises, il y a là, semble-t-il, un champ d’expérimentation ouvert et intéressant.

 

En un clin d’oeil 

Objectif de l’étude : L’objectif de cette étude est de synthétiser l’expérience de la mise à disposition de liseuses électroniques à la Bpi de novembre 2009 à mars 2010.
 
Données de cadrage :Objectif de l’étude : L’objectif de cette étude est de synthétiser l’expérience de la mise à disposition de liseuses électroniques à la Bpi de novembre 2009 à mars 2010.
 
Données de cadrage :

  • 140 enquêtes réalisées : 78 enquêtes effectuées en novembre 2010 et 62 en octobre 2010.
  • 12 entretiens semi-directifs réalisés par Laure Bourgeaux, Agnès Camus, Françoise Gaudet et Christophe Evans entre novembre 2009 et mars 2010.

Méthodologie : Méthodologie :

Principaux résultats :Principaux résultats :

  • La majorité des usagers sont des hommes (70%), quinquagénaires, utilisant la liseuse sur une faible durée (30 minutes maximum).
  • Des problèmes dus à la liseuse elle-même ont été décelés : lenteur, manque de couleurs et d’attractivité visuelle, etc. Les usagers apprécient cependant la maniabilité des liseuses, et leur ergonomie légère, pratique, possibilité de choisir la police, etc.
  • Le manque de diversité des œuvres présentées, centrées sur la littérature, a été également repéré. Le fond documentaire proposé sur la liseuse est vivement critiqué par les usagers, qui estiment que les textes sont trop scientifiques : selon plusieurs usagers, il aurait été préférable de présenter des textes romanesques plus vivants.
  • Démarche de curiosité : le public est attiré par cette culture « in touch », il est conscient de l’évolution technologique, la liseuse est le « livre du futur ». Il y a néanmoins encore une forme de réticence : le public ne considère pas la liseuse comme une priorité, mais l’expérience proposée par la Bpi leur a permis d’essayer cette nouvelle technologie.
  • L’apparence de la tablette est peu appréciée par les usagers d’une cinquantaine d’années, qui préfèrent une apparence plus rustique, approuvant l’utilisation d’une pochette en similicuir pour protéger et donner un aspect plus authentique à la liseuse.

 Liens 

  • Pour accéder à l’étude dans son intégralité, cliquez ici.

Publié le 13/08/2014

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