Des enquêtes par sondage aléatoire
Les enquêtes de fréquentation générale de 2003, 2006, 2009, 2012 et 2015 ont été menées selon la technique du sondage aléatoire. Cette technique consiste à interroger, à intervalle régulier, des usagers sortant définitivement de la bibliothèque. Il s’agit là d’une méthode de passation que l’on dit par « voie administrée », contrairement à la voie auto-administrée qui consiste à laisser le répondant remplir tout seul son questionnaire. En novembre 2003, de même qu’en novembre 2009, le pas de tirage choisi était de 3 (autrement dit : 1 personne sortante sur 3 était systématiquement interrogée) ; en novembre 2006, le pas, d’abord fixé à 4, dût être réévalué à 6 et 8.Les enquêtes de fréquentation générale de 2003, 2006, 2009, 2012 et 2015 ont été menées selon la technique du sondage aléatoire. Cette technique consiste à interroger, à intervalle régulier, des usagers sortant définitivement de la bibliothèque. Il s’agit là d’une méthode de passation que l’on dit par « voie administrée », contrairement à la voie auto-administrée qui consiste à laisser le répondant remplir tout seul son questionnaire. En novembre 2003, de même qu’en novembre 2009, le pas de tirage choisi était de 3 (autrement dit : 1 personne sortante sur 3 était systématiquement interrogée) ; en novembre 2006, le pas, d’abord fixé à 4, dût être réévalué à 6 et 8.
La cohérence des questionnaires, qui sont repris quasiment tel quel d’une enquête sur l’autre, rend possible le travail indispensable de la comparaison. En même temps, la pérennité du questionnaire finit par montrer ses limites. Dans un monde bouleversé, depuis une quinzaine d’années, par l’émergence des technologies de l’information, certaines questions posées dans les années 1990 paraissent aujourd’hui ou dépassées ou désuètes. C’est pourquoi les questionnaires intègrent au fur et à mesure de ces évolutions des éléments de modernité. Il y a là une difficulté supplémentaire, puisque en modifiant les questionnaires, l’analyste va enregistrer la percée de phénomènes qui ne sont nouveaux que dans la mesure où on les prend nouvellement en considération.
La cohérence des questionnaires, qui sont repris quasiment tel quel d’une enquête sur l’autre, rend possible le travail indispensable de la comparaison. En même temps, la pérennité du questionnaire finit par montrer ses limites. Dans un monde bouleversé, depuis une quinzaine d’années, par l’émergence des technologies de l’information, certaines questions posées dans les années 1990 paraissent aujourd’hui ou dépassées ou désuètes. C’est pourquoi les questionnaires intègrent au fur et à mesure de ces évolutions des éléments de modernité. Il y a là une difficulté supplémentaire, puisque en modifiant les questionnaires, l’analyste va enregistrer la percée de phénomènes qui ne sont nouveaux que dans la mesure où on les prend nouvellement en considération.
Les vagues de novembre
Afin d’assurer une certaine cohérence dans le traitement statistique et comparatif des enquêtes, ce sont les questionnaires des vagues de novembre 2003, novembre 2006, novembre 2009, novembre 2012 et novembre 2015 qui sont généralement comparés entre eux. Il faut souligner que le mois de novembre est un mois considéré comme « représentatif ». Il voit passer un public qui ne se distingue pas particulièrement du public que l’on rencontre durant les dix autres mois de fonctionnement « ordinaire » de la bibliothèque. Seuls les mois de juillet et d’août se présentent – au regard des statistiques ou d’une connaissance plus empirique de la fréquentation – comme des mois foncièrement différents des autres. En effet, le public de la période estivale ne ressemble pas – ni dans sa composition, ni dans ses usages – au public « habituel » de la Bpi.
Afin d’assurer une certaine cohérence dans le traitement statistique et comparatif des enquêtes, ce sont les questionnaires des vagues de novembre 2003, novembre 2006, novembre 2009, novembre 2012 et novembre 2015 qui sont généralement comparés entre eux. Il faut souligner que le mois de novembre est un mois considéré comme « représentatif ». Il voit passer un public qui ne se distingue pas particulièrement du public que l’on rencontre durant les dix autres mois de fonctionnement « ordinaire » de la bibliothèque. Seuls les mois de juillet et d’août se présentent – au regard des statistiques ou d’une connaissance plus empirique de la fréquentation – comme des mois foncièrement différents des autres. En effet, le public de la période estivale ne ressemble pas – ni dans sa composition, ni dans ses usages – au public « habituel » de la Bpi.
Du questionnaire à l’échantillon
La structure du questionnaire s’articule autour de quatre axes thématiques qui sont restés constants : 1° les conditions d’entrée et de fréquentation de la Bpi (et des autres bibliothèques) ; 2° les motifs de la visite et la qualité de l’accès à la documentation et à l’information ; 3° l’utilisation des espaces et des types de documents ; 4° le profil du répondant.La structure du questionnaire s’articule autour de quatre axes thématiques qui sont restés constants : 1° les conditions d’entrée et de fréquentation de la Bpi (et des autres bibliothèques) ; 2° les motifs de la visite et la qualité de l’accès à la documentation et à l’information ; 3° l’utilisation des espaces et des types de documents ; 4° le profil du répondant.
Le nombre de questionnaires utilisables a également fluctué : 1001 questionnaires pour l’enquête 2003, 1093 pour l’enquête 2006, 786 pour l’enquête 2009, 1056 pour l’enquête 2012, 1836 pour l’enquête 2015, 1790 en 2018.Le nombre de questionnaires utilisables a également fluctué : 1001 questionnaires pour l’enquête 2003, 1093 pour l’enquête 2006, 786 pour l’enquête 2009, 1056 pour l’enquête 2012, 1836 pour l’enquête 2015, 1790 en 2018.