L’offre du livre à Paris : analyse cartographique & socio-culturelle
Martine Bom, Nelly Feuerhahn, Alexandra Laclau, 1982

L’étude sur « L’offre du livre à Paris. Structure, stratégies, et configurations socio-spatiales » peut être abordée de deux manières : l’une, plus monographique et descriptive en analysant très précisément les points de vente et de prêt de livre existant dans quelques quartiers soigneusement échantillonnés (dans le 14ème, le 20ème arrondissement et le Quartier Latin), permet d’établir une typologie des structures d’offre ; elle fait l’objet d’une publication à part. 

L’autre, plus générale et cartographique, en prenant en compte la répartition spatiale de l’ensemble des lieux d’offre de livres, permet de mettre en évidence la « couverture » du territoire parisien, et de la rapprocher de l’implantation correspondante des autres équipements culturels et socio-culturels ; c’est l’objet du présent ouvrage. Il peut être lu de manière autonome. 
Cette recherche veut donner une image de l’état de la distribution marchande et non marchande du livre à Paris en 1981 et la situer dans son contexte social d’une part et culturel d’autre part. Une telle analyse suppose le choix des variables qui résument le mieux cette information. Ce seront la répartition des habitants selon leur catégorie socio-professionnelle et la densité de population par quartier, pour la dimension sociale, et l’implantation d’une série d’équipements d’enseignement, d’animation, ou de diffusion de spectacles pour la dimension culturelle. Comme tout choix, il est par essence limitatif. L’image de Paris ainsi construite ne se veut donc pas exhaustive, mais significative. 
Cette recherche veut donner une image de l’état de la distribution marchande et non marchande du livre à Paris en 1981 et la situer dans son contexte social d’une part et culturel d’autre part. Une telle analyse suppose le choix des variables qui résument le mieux cette information. Ce seront la répartition des habitants selon leur catégorie socio-professionnelle et la densité de population par quartier, pour la dimension sociale, et l’implantation d’une série d’équipements d’enseignement, d’animation, ou de diffusion de spectacles pour la dimension culturelle. Comme tout choix, il est par essence limitatif. L’image de Paris ainsi construite ne se veut donc pas exhaustive, mais significative. 

L’unité géographique adoptée pour le rassemblement des données n’est pas l’arrondissement – trop vaste pour permettre une analyse fine des contrastes locaux mais le quartier administratif. 
Deux traitements graphiques ont été réalisés simultanément. Le premier – la matrice ordonnable – consiste à classer et à comparer l’ensemble des données par permtutation des lignes et des colonnes. Un matériel de dominos mis au point au Laboratoire de raphique par J.Bertin facilite les manipulations tout en simplifiant les données en les ramenant à 9 paliers visuels du noir au blanc. Le classement consiste à rapprocher les masses sombres d’une part et les masses claires d’autre part en organisant ainsi de manière significative l’ensemble des données. 
Le deuxième traitement est une collection de cartes. Les données sont traduites en une série de cartes sans passer par le biais de la matrice. 
Nous présenterons et commenterons d’abord les cartes d’implantation des différents réseaux d’offre du livre, réseaux marchands et réseaux non marchands.
Non présenterons ensuite l’implantation parisienne des établissements d’enseignement, des salles de spectacle, des lieux d’exposition et des lieux d’animation. L’ensemble est completé par des cartes générales de répartition, de la population. 
L’essentiel de l’analyse consiste à opérer un double rapprochement : 
Deux traitements graphiques ont été réalisés simultanément. Le premier – la matrice ordonnable – consiste à classer et à comparer l’ensemble des données par permtutation des lignes et des colonnes. Un matériel de dominos mis au point au Laboratoire de raphique par J.Bertin facilite les manipulations tout en simplifiant les données en les ramenant à 9 paliers visuels du noir au blanc. Le classement consiste à rapprocher les masses sombres d’une part et les masses claires d’autre part en organisant ainsi de manière significative l’ensemble des données. 
Le deuxième traitement est une collection de cartes. Les données sont traduites en une série de cartes sans passer par le biais de la matrice. 
Nous présenterons et commenterons d’abord les cartes d’implantation des différents réseaux d’offre du livre, réseaux marchands et réseaux non marchands.
Non présenterons ensuite l’implantation parisienne des établissements d’enseignement, des salles de spectacle, des lieux d’exposition et des lieux d’animation. L’ensemble est completé par des cartes générales de répartition, de la population. 
L’essentiel de l’analyse consiste à opérer un double rapprochement : 

  • Rapprochement  des réseaux du livre avec les réseaux d’équipements culturels, afin de dégager des éventuels recoupements enter des systèmes d’implantation culturels ;
  • Rapprochement des différents réseaux d’offre de livres entre eux pour en dégager les complémentarités et les oppositions les plus significatives. 

Nous terminerons sur un essai de taxinomie des intitulés de points de vente parisiens du livre, c’est-à-dire des enseignes. Le rapprochement géographique ou visuel cède ici la place au rapprochement sémantique. 
 
 

Liens

  • Pour accéder à la synthèse de l’étude réalisée par Anne Méjean, cliquez ici

Publié le 30/09/2014

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