Lire le noir, 2004
par Annie Collovald et Erik Neveu

Lire le noir : enquête sur les lecteurs de récits policiers.
Un livre sur cinq vendu en France est un policier. De Simenon à Cornwell, de Daeninckx, Jonquet ou Vargas à Menkell, Pears ou Camillieri, rares sont les lecteurs qui n’ont jamais fréquenté ces récits.
illustration (à droite) « F.B.I. Detective Stories v02 n01 [1949-10], domaine public

À partir d’une quarantaine d’entretiens approfondis avec des lecteurs assidus, Annie Collovald et Érik Neveu tentent de comprendre les raisons d’un tel engouement.

Quelle est aujourd’hui l’offre de récits policiers? Comment se familiarise-t-on à ce genre littéraire? Quelles justifications, quels plaisirs les lecteurs invoquent-ils? Quelle évasion peut bien offrir une littérature qui évoque le sang, la menace, souvent les frontières noires du monde social? Et comment rendre compte des troublantes coïncidences entre les ruptures biographiques (mobilité sociale, drames personnels) vécues par bien des lecteurs et leur prédilection pour le polar? En rendant visible La capacité des genres policiers à cumuler les attraits des littératures de distraction, de savoir et de salut, cette recherche, qui accompagne au plus près la biographie et les pratiques des lecteurs, aide aussi à comprendre les raisons d’un succès et les cohérences d’un public pourtant bigarré.


Écouter le débat autour de l’étude


Liens

  • Pour en savoir plus sur cette étude, cliquez ici
  • Pour accéder au compte rendu de cette étude réalisé par Bernard Strainchamps sur le site du BBF, cliquez ici.

Publié le 21/10/2014

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