Lectures précaires, 1990
Joëlle Bahloul

Lectures précaires. Étude sociologique sur les faibles lecteurs.
La coupure entre les lecteurs et les non-lecteurs n’est pas aussi radicale qu’on le croit. On n’a jamais étudié jusqu’ici la faible lecture, ce rapport fragile au livre, suspendu entre le doute et le désir.
Photoraphie : ©Bpi/Voyez-vous

Cette recherche sociologique originale analyse les pratiques effectives de lecture et les représentations sociales du livre souvent contradictoires : on valorise le livre, on dénie ses lectures : « je ne lis pas, je ne lis que de petits romans ». »Quand je lis de grands auteurs j’ai l’impression que ça m’apporte plus. »


Qu’en est-il des temps et modes de la lecture chez ces lecteurs fragiles ? Qu’en est-il du rôle des sociabilités autour de la lecture ? Qu’en est-il des modalités de choix, de l’établisssement des préférences ?


Cette étude fait apparaître les caractéristiques paradoxales d’une pratique qui ne « capitalise » pas sur le plan culturel, s’effectue souvent selon des modes ponctuels, non structurés, irréguliers, mais qui témoigne chez ceux qui s’y livrent d’une croyance symbolique forte dans le rôle du livre.

Cette étude a été réalisée à la demande de la Direction du livre et de la lecture, avec la participation du Département des études et de la prospective du ministère de la Culture.


Liens 

  • Pour accéder à l’étude dans son intégralité, cliquez ici.
  • Pour accéder à la synthèse de cette étude réalisée par Martine Darrobers sur le site du BBF (Bulletin des Bibliothèques de France), cliquez ici

Publié le 21/10/2014

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