Série

Epique école : The Bad Kids

« Enseigner autrement, apprendre différemment » est l’un des thèmes du cycle « Epique école » proposé par la Bpi pour l’édition 2016 du Mois du film documentaire. Les films de cette thématique montrent d’autres façons d’enseigner et surtout des expériences qui bouleversent la vie des enfants et des parents.
Retrouvez, chaque semaine de novembre, une photo extraite d’un de ces films et qui illustre la liberté offerte aux élèves.

adolescents
Bad kids@MarcusPaigeHeader

The Bad Kids, de Keith Fulton et Lou Pepe
Ces « bad kids » ce sont des jeunes adolescents à la dérive, ayant fugué, vivant des situations familiales et économiques précaires, déjà parents parfois …  et qui ont souvent décroché du circuit classique de l’école. Au beau milieu du désert de Mojave, la Black Rock High School, établissement alternatif, accueille ces jeunes et leur redonne un encadrement. Les professeurs et surtout la directrice sont dévoués et passionnément désireux de leur donner une chance de s’en sortir et d’arriver à aller au bout de leurs études.

Sur cette image, ces deux adolescents semblent savourer un moment de détente, dans une atmosphère  douce et calme. Leur attitude, amicale et même câline, reflète l’ambiance de cette institution scolaire, qui est, pour la plupart d’entre eux comme un refuge, un havre de paix. Ici ils peuvent discuter, s’exprimer, se reposer, mais sans oublier le respect des règles et les obligations demandées à chaque élève. 

« Pendant un an, les réalisateurs Keith Fulton et Lou Pepe (Lost in La Mancha, 2002) ont suivi la directrice Vonda Viland, en charge de trois adolescents à risque : un jeune père incapable de subvenir aux besoins de sa famille, une jeune femme victime d’abus sexuels, et un jeune homme en colère issu d’un foyer instable. A la fois portrait intime et exploration du milieu social, le film se concentre sur les moyens de briser cette spirale négative, en proposant une alternative à ces habitudes de pensée. Des séquences à la photographie superbe, contrastant avec l’âpreté du milieu, esquissent avec pudeur la force intérieure, la beauté et les espoirs de chaque personnage. » 
Paolo Moretti

Publié le 23/11/2016

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