A paraître : Présence des bibliothèques sur les réseaux sociaux numériques
Etude réalisée par Marie-Françoise Audouard et Mathilde Rimaud (société de conseil Axiales) et Louis Wiart (université Paris 13, LabSIC).

A paraître au deuxième semestre 2017

Présentation publique le 25 avril à la Bpi : écouter la présentation des résultats par l’équipe de recherche

Rappel – Contexte et objectifs de l’étude 

À l’image de nombreuses institutions culturelles, les bibliothèques s’efforcent de plus en plus aujourd’hui d’investir le champ des réseaux sociaux numériques (RSN)1. Il est question pour elles d’utiliser ce canal pour étendre leurs entreprises de médiation culturelle ou simplement pour faire en sorte d’augmenter la visibilité de leurs établissements, de leurs collections, leurs services ou encore de leurs personnels. L’enjeu est de taille à une époque où les institutions culturelles traditionnelles peuvent parfois sembler en perte de vitesse en matière de fréquentation et alors que se développe sur les RSN un champ d’expérimentation et d’interaction prolifique et massivement utilisé par une partie de la jeunesse. Certains établissements sont aujourd’hui très engagés dans cette voie au point d’avoir dédié des profils de poste à l’animation des réseaux sociaux numériques et des communautés en ligne (« community managers ») ; d’autres avancent de façon plus mesurée en laissant parfois l’initiative à certains de leurs agents qui s’investissent en leur nom propre au sein des RSN.

L’investissement des RSN par les bibliothèques publiques fait preuve d’une grande hétérogénéité. Ce terrain est radicalement nouveau, les établissements n’ont pas beaucoup de recul et l’expérience qu’ils ont des circuits traditionnels de diffusion culturelle et de communication institutionnelle n’est pas nécessairement transférable. Des questions se posent par ailleurs sur les projets mêmes des établissements en direction des RSN, sur la nature des activités qui y sont réalisées ou tentées et enfin sur la consistance et la pertinence des indicateurs qui permettent de suivre l’activité dans ce domaine. L’étude envisagée a par conséquent une dimension appliquée (analyse et interprétation des interactions engagées par les bibliothèques à travers les RSN) et une dimension méthodologique (réflexion critique sur les outils d’analyse convoqués et sur les instruments d’évaluation significatifs).

 

En plus- Présentation de la méthodologie d’étude

• 6e journée interprofessionnelle du livre en Nouvelle-Aquitaine : « Fidéliser et attirer les clients et les usagers : le lecteur au cœur des stratégies de fidélisation des professionnels du livre ».  Vendredi 4 novembre 2016, de 9 h à 17h : programme complet.
 programme complet.
 

Publié le 18/05/2017