L’accès aux collections physiques de la Bpi
Cécile Etesse, sous la direction de Sandra Aubry et Christophe Evans, 2014

En 1985, dans son essai, Le clair et l’obscur, Anne Dujol s’interrogeait déjà sur les usages de la classification à la Bpi. Dans une bibliothèque en libre accès, sensible aux évolutions (tentation de l’immédiateté, pratiques culturelles nomades, économie de l’attention, etc.), ce questionnement est régulièrement réactivé : comment faciliter le cheminement vers le document physique, son repérage dans la richesse des collections offertes ? 

enfant sur une échelle devant un rayonnage de bibliothèque
Tome Reader (QQLI), CC BY-NC-SA

L’objectif de l’étude est d’analyser l’accès des usagers aux collections physiques de la Bpi.
La méthodologie repose sur des entretiens semi-directifs – une quarantaine réalisés auprès d’usagers en situation de recherche dans la bibliothèque, dans les rayons ou aux bureaux d’information et sur un benchmarking auprès d’une dizaine de bibliothèques – portant sur leurs pratiques en matière de supports d’information, signalétique, mise en espace des collections et choix de classification.

Les principaux résultats sont les suivants :

  • Le recours au bibliothécaire est souvent considéré comme le moyen le plus rapide et le plus efficace de trouver la documentation recherchée.

  • La lisibilité des niveaux et des espaces de la bibliothèque est à améliorer.

  • Les complexités de la classification sont réelles. – Au-delà de la classification, signalétique, accueil, aménagement des espaces, communication : tous ces éléments interviennent dans le processus de repérage des collections.​

Liens

Pour accéder à l’étude dans son intégralité, cliquez ici.

Publié le 06/01/2015 - CC BY-SA 4.0

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